Ma vie d’Au pair

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Hi guys !

Je sais, je reviens avec pas mal de mois d’absence… mais ce gap-year en Australie me permet de totalement déconnecter ! La dernière fois que je me suis confiée à vous, je vous parlais de mon séjour à Sydney. Depuis, je me suis installée un peu plus au nord de l’Australie à Brisbane dans le Queensland. Depuis début mai je profite pleinement de ma vie australienne (d’où mon absence) mais mon envie de partager ça avec vous me fait revenir par ici. Il fallait vraiment que je vous raconte ma vie d’Au pair en Australie.

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Lorsque j’ai pris la décision de partir le but c’était vraiment de voyager, de découvrir pleins d’endroits différents et incroyables et surtout, de profiter. Mais pour profiter au maximum, il faut travailler. Parce que malheureusement sans argent, c’est plus compliqué de profiter pleinement. Même si j’avais économisé un peu avant de partir, pour tenir ici presque une année il me fallait travailler encore quelques mois sur place aussi. Pour trouver un job facilement et rapidement, qui paye ce qu’il faut, 2 options s’offraient à moi: un job dans la restauration ou l’activité de jeune fille Au-pair, immergée dans une famille 100% anglophone. Un autre de mes objectifs en venant ici était d’améliorer mon anglais, le fait de vivre dans une famille australienne était donc pour moi la meilleure solution. Et puis lorsque vous êtes jeune fille Au-pair, vous êtes nourrie, logée, blanchie donc très peu de dépenses à côté et en plus, vous avez chaque semaine un peu d’argent de poche.

J’ai eu de la chance je n’ai pas eu beaucoup à chercher… en quelques semaines j’ai trouvé LA famille idéale pour moi: des américo-brésiliens. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis d’origine portugaise, donc déjà en cas de grosse galère je savais que je pourrais m’exprimer en portugais. Et en plus de ça, des américains, génial  ! Ceux qui sont déjà allés en Australie me comprendront… l’accent australien étant très compliqué quand on n’a pas l’habitude. Faut l’avouer, habituée des séries américaines et de l’anglais académique qu’on apprend à l’école, c’était pour moi beaucoup plus simple de comprendre des américains. Et puis je trouvais ça trop cool de vivre chez des américains/brésiliens en Australie ! Vous imaginez ce mélange de cultures ?

Mon feeling était le bon parce qu’après 3 mois au sein de cette petite famille je peux vous dire aujourd’hui que je ne regrette absolument pas mon choix ! Au final j’ai découvert bien plus que la culture australienne en venant ici, j’en apprends tous les jours sur les États-Unis et le Brésil tout en pratiquant mon anglais. Je n’aurais pas pu rêver mieux !

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Pour ce qui est de la vie en famille d’accueil, je m’y suis vite faite. Ma famille est adorable et très attachante. Ils me font sentir « comme à la maison » donc l’adaptation a été très simple. Les enfants, comme tous les enfants, ont leurs bad moments mais en général je m’éclate et je prends vraiment beaucoup de plaisir à passer du temps avec eux. Ce sont un peu devenus mes frères et soeurs de substitution. J’ai un peu connu une deuxième famille en venant ici, ma famille d’Australie.

Je vous laisse avec quelques photos de la ville de Brisbane…

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Si vous avez la moindre question sur mon expérience, n’hésitez pas à m’écrire, je me ferai un plaisir de vous répondre 🙂

Erasmus: ma plus belle expérience

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Ce soir je suis d’humeur nostalgique… et qui dit nostalgie dit souvenirs… de jolis souvenirs qui peuvent parfois nous rendre triste en y repensant, parce que malheureusement, c’est fini et nous ne revivrons plus jamais ces souvenirs. Mais ils restent, ces souvenirs…

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Ce soir je me souviens de mon Erasmus avec nostalgie, ça me manque terriblement. C’est donc l’heure de vous parler d’une des plus belles expériences de ma vie: mon Erasmus

Certains d’entre vous ont peut-être aussi eu la chance de vivre cette aventure hors du commun, d’autres la vivront à leur tour bientôt… en tout cas si vous hésitez encore, j’espère qu’à la fin de cet article, j’aurais su vous convaincre !

Je pourrais vous parler des heures et des heures de cette expérience. Alors pour me contenir et ne pas trop vous ennuyer, je vous ai préparé mon top 10 des trucs trop cools de l’Erasmus, ce que j’ai appris, ce dont je me souviens et ce que cela m’a apporté. Mon bilan.

1.J’ai découvert une ville exceptionnelle

Je suis partie il y a tout juste 3 ans en Erasmus à Alicante, dans le sud de l’Espagne, pour ceux qui ne connaîtraient pas.

(3 ans…pfiou j’ai l’impression que c’était hier !)

Si au départ j’étais sûre de vouloir aller en Espagne, je voulais vraiment partir quelques mois à Madrid, la capitale. Une ville que je connaissais déjà très bien. Cependant, les choses ont fait que je me suis retrouvée à Alicante. Une ville que je ne connaissais absolument pas mais l’idée d’aller vivre quelques temps à la mer, ça me plaisait vraiment bien en tant que vraie citadine amoureuse de la plage et du soleil ! 

Donc j’y suis allée… et je n’ai pas du tout été déçue ! Alicante c’est une petite ville mais vous avez tout ce dont vous avez besoin: des apparts pas très chers, des magasins, des restaurants, des bars et des boîtes géniaux, LA MER et du soleil quasiment toute l’année !!!! Le gros atout de la ville ! En plus, sans le savoir je me suis retrouvée dans une ville très étudiante, avec pleins d’étudiants étrangers, et ça c’était vraiment trop cool !

2. J’ai vécu une culture différente

Je connaissais déjà l’Espagne donc j’ai pas eu de choc culturel non plus, mais où qu’on aille en Erasmus, il y aura toujours des différences, une autre culture. Même si l’Espagne ce n’est pas non plus la Chine ou les States, nous sommes tout de même différents. Le rythme de vie est très différent de celui en France, les horaires sont complètement décalés. Donc il faut s’habituer. Après personnellement ça n’a pas été difficile pour moi parce que ce rythme de vie me convenait beaucoup plus !

3. J’ai rencontré des personnes de tout horizon

Justement comme je vous le disais au dessus, Alicante était remplie d’étudiants étrangers qui allaient à l’université de San Juan (ville juste à côté d’Alicante). J’ai donc fait pleins de connaissances: des anglais, des italiens, des allemands, des roumains, des suisses, des brésiliens, des suédois, des finlandais et des français, pas mal de français 🙂

Les rencontres que l’on fait en Erasmus c’est vraiment la partie la plus belle de cette expérience. J’ai adoré rencontrer des personnes de tous les pays, parler en espagnol, en anglais… partager, apprendre, s’amuser…

4. J’ai tissé des liens incomparables avec des gens que je n’aurais jamais pu rencontrer si je n’avais pas fait Erasmus

En Erasmus on rencontre tellement de personnes qu’on finit par créer de belles amitiés et parfois même de belles histoires d’amour peuvent naître. Autour de moi je vous avoue qu’il y a eu énormément de couples qui se sont formés. On est loin de sa famille, on s’accroche aux personnes qu’on a à nos côtés et forcément, des fois, ces sentiments se transforment peu à peu en amour. Je n’ai pas dérogé à la règle puisque moi aussi je suis tombée amoureuse pendant mon Erasmus ! Une belle histoire d’ailleurs puisque je suis finalement restée 2 ans et demi avec cette personne. Comme quoi, en Erasmus, on n’y va pas simplement pour coucher à droite et à gauche 😉 (un autre cliché qui peut être vrai pour certains ahah)

J’ai rencontré des personnes de différent pays que je n’aurais jamais pu rencontrer de chez moi, j’ai gardé contact avec des amis éparpillés dans toute la France maintenant, des gens que j’aurais jamais rencontré sur Paris ! C’est un vrai plus !

5. J’ai appris à vivre seul

J’ai toujours vécu chez mes parents et je peux vous dire, lorsque vous partez pour la première fois, à seulement 19 ans, c’est pas facile au début. J’avais jamais vécu seule, loin de ma famille… aussi loin. Si les premiers jours ce n’était pas facile, heureusement on apprend et j’ai tellement appris sur moi-même pendant ces quelques mois… je sais aussi que maintenant je peux m’en sortir sans papa/maman 😉

6. …enfin, en colloc à plusieurs !

Quand je disais vivre seule, ça voulait dire vivre dans un appart sans mes parents. Mais je n’étais pas seule puisque j’étais en collocation avec 2 espagnols et une autre française. Je peux vous dire que j’ai découvert ce que c’était la colloc et pareil, c’est pas facile tous les jours. Il faut prendre sur soi parfois, mettre du sien aussi mais j’ai eu la chance de partager cette expérience de colocation avec des personnes extraordinaires, avec qui j’ai gardé contact et qui sont aujourd’hui de vrais amis ! Je n’ai pas eu à me plaindre, je connais certaines collocs qui se passent mal…

7. J’ai dû m’habituer à faire des courses avec des produits et des marques inconnus

Ça peut paraître con pour certains, mais lorsqu’on débarque dans un pays différent du sien, on perd ses habitudes. Et notamment sur le plan de la nourriture et des courses. Personnellement j’ai l’habitude de mes produits, des marques françaises et quand j’ai débarqué pour la première fois au magasin du coin, j’étais un peu perdue. C’est aussi une question d’habitude, mais bon après quelques tests de produits, on est rôdé et on s’y fait vite 😉

(MERCADONA, MERCADONA…)

8. J’ai tellement fais la fête qu’il m’a fallu 6 mois pour m’en remettre

En Erasmus on fait la fête, OUI. Vous avez dû en entendre parler, et ce n’est pas une légende. En même temps lorsqu’on rencontre des gens tous les jours, c’est normal d’être invité à droite et à gauche par la suite.

En Espagne, la culture du botellón est TRÈS développée. Pour ceux qui ne connaissent pas, le botellón c’est par définition « un rassemblement de jeunes dans la rue, des parcs, des plages ou sur la voie publique pour consommer de l’alcool, écouter de la musique ou fumer » mais le terme c’est un peu démocratisé et le botellón c’est un peu ce que nous nous appelons le before, le fait de boire avant de partir en discothèque. C’est le truc obligatoire en Espagne avant d’aller faire la fête et aller danser. Au départ nous les Français ont été un peu choqués de voir qu’en Espagne le botellón commence à minuit, et on va en boîte qu’à 2/3h… les espagnols sont décalés, c’est pas nouveau 😉 Résultat: tu rentres de soirée à 6h du mat’ (voire plus) À CHAQUE FOIS.

9. J’ai suivi des cours entièrement dans une langue étrangère

J’ai suivi pour la première fois des cours entièrement en espagnol, c’est pas facile tous les jours mais c’est tellement enrichissant !

À Alicante on avait même la possibilité de prendre des cours en anglais pour les Erasmus. Mais perso je maîtrisais plus l’espagnol donc j’ai préféré suivre des cours qu’en espagnol. Et puis si je voulais suivre des cours en anglais j’aurais choisi l’Angleterre.

10. J’en garde un souvenir éternel

L’Erasmus c’est juste une expérience de OUF. Une expérience hors du commun qui apporte tellement… au niveau personnel c’est incroyable ce que ça apporte. Et je pense qu’il faut le vivre pour le comprendre. Je sais que je ne vivrais plus jamais ce que j’ai vécu à l’époque. Alors il me reste les souvenirs…

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